Monday, October 12, 2020

Petite évaluation + correction + le principe de la métaphore

 


Cinq questions ……. / 20

 

1. Pourquoi la BD est-elle aussi appelée "neuvième art" ?

Laurie : *"Elle est aussi appelée 9ème art parce qu'il y a d'autres 8 aspects de l'art comme théâtre, littérature, film etc. et les nombres plus grands comme 7 8 9 signifient le temps de leur invention".

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

 

2. Pourquoi Ferrandez choisit-il d'adapter Camus en BD ? 

Raphael : * "Parce que Camus est le narrateur il aime"

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

 

3. Pourquoi Ferrandez choisit-il la technique de l'aquarelle ? 

Aurélie : *"Je pense que c'est pour la beauté de l'image. Et l'aquarelle peut donner plusieurs styles à la BD".

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

 

4. Pourquoi le sens littéral est plus facile à dessiner que le sens métaphorique selon vous ? 

Pourriez-vous donner un exemple ?

…………………………………………………………………………………………………

Irène : *" Le sens métaphorique est beaucoup plus abstrait que le sens littéral et les choses abstraites sont toujours pas facile à exprimer ni à comprendre ce qui le rend plus difficile à dessiner"
…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

  Annie : *"parce que le sens littéral est plus réel que le sens métaphorique. Par exemple, c'est plus facile à dessiner le sens de "il pluie" que le sens de "le cieux pleure""

 …………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

Yvesline : *"Le sens métaphorique est un sens plus superficiel que le métaphorique qui parfois est une imagination. En outre je pense que ces deux sens se fontionnent parallèlement. Si on dessine deux choses dans même image, il n'est pas logique"

 …………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

 

5. Vocabulaire de la BD : remplissez avec les noms correspondants : 

 

 


Pour indiquer en quoi un concept peut être métaphorique et structurer une activité quotidienne, commençons par le concept de Discussion et la métaphore conceptuelle LA DISCUSSION, C'EST LA GUERRE. Cette métaphore est reflétée dans notre langage quotidien par une grande variété d'expressions: 

 

Vos affirmations sont indéfendables. Il a attaqué chaque point faible de mon argumentation. Ses critiques visaient droit au but. J'ai démoli son argumentation. Je n'ai jamais gagné sur un point avec lui. Tu n'es pas d'accord? Alors, défends-toi! Si tu utilises cette stratégie, il va t'écraser. Les arguments qu'il m'a opposés ont tous fait mouche. 

 

Il est important de se rendre compte que nous ne nous contentons pas de parler de discussion en termes de guerre. Dans une discussion, nous pouvons réellement gagner ou perdre. La personne avec qui nous discutons est un adversaire. Nous attaquons sa position et nous défendons la nôtre. Nous gagnons ou nous perdons du terrain. Nous élaborons et mettons en œuvre des stratégies. Si nous nous trouvons dans une position indéfendable, nous pouvons l'abandonner et choisir une nouvelle ligne de défense. Une bonne partie de ce que nous faisons en discutant est partiellement structuré par le concept de guerre. S'il n'y a pas bataille physique, il y a bataille verbale et la structure de la discussion défense, contre-attaque, etc. attaque, reflète cet état de fait. C'est - en ce sens que la métaphore LA DISCUSSION, C'EST LA GUERRE est l'une de celles qui, dans notre culture, nous font vIvre : elle structure les actes que nous effectuons en discutant.

 

Essayons d'imaginer une culture où la discussion n'est pas vue en termes de guerre, où il n'y a ni gagnants ni perdants, où attaquer ou se défendre, gagner ou perdre du terrain, n'ont aucune signification. Imaginez une culture où la discussion est perçue comme une danse, où les participants sont des acteurs, dont le but est d'exécuter la danse avec adresse et élégance. Dans une telle culture, les gens percevraient les discussions autrement, ils en parleraient différemment, et leur expérience serait différente. Mais nous ne considérerions probablement pas leur activité comme une discussion : pour nous, ils feraient simplement quelque chose de différent. Et il nous paraîtrait sans doute même étrange d'appeler cela une « discussion ». Peut-être la manière la plus neutre de décrire cette différence entre leur culture et la nôtre serait de dire que nous avons une activité discursive structurée en termes de bataille et que la leur est structurée en termes de danse. Ceci est un exemple de ce que nous voulons dire lorsque nous disons qu'un concept métaphorique, en l'occurrence LA DISCUSSION, C'EST LA GUERRE, structure (au moins en partie) ce que nous faisons quand nous discutons, ainsi que la façon dont nous comprenons ce que nous faisons. L'essence d'une métaphore est qu'elle permet de comprendre quelque chose (et d'en faire l'expérience) en termes de quelque chose d'autre.La discussion n'est certes pas une sous-espèce de la guerre les discussions et les guerres sont deux types de choses différentes le discours verbal et le conflit armé et les actes effectués sont différents. Mais la Discussion est partiellement structurée, comprise, pratiquée et commentée en termes de Guerre. Le concept est structuré métaphoriquement, de même structurés métaphoriquement. 


George Lakoff, Mark Johnson, Les Métaphores dans la vie quotidienne, Paris, Minuit, 1985, p. 14-15. 

 

No comments:

Post a Comment

Le Robinet de Brancusi par groupe et par chapitre

Chapitre 1 vu par  Henri, Yanis, Adrienne  Le scénario est bien tourné. Le dessin est maîtrisé, homogène et la couleur équilibrée. Ensembl...